
TITRE : ENCYCLOPEDIE DES OUVRAGES DE DAMESAUTEUR (S) : THERESE DE DILLMONTEDITEUR : LIBRAIRIE DELA GRAVECOLLECTION : BIBLIOTHEQUE D.M.C.ANNEE D'EDITION : SANS DATE (1ère EDITION ?)FORMAT : 16 CM x 23,5 CMNOMBRE DE PAGES : 747 + PAGES ANNEXESILLUSTRATION (S) : OUI – 1087 FIGURES EN NOIR – 17 PLANCHES COULEURS HORS TEXTE PROTEGEES PAR SERPENTE RELIURE : COUVERTURE TOILEE EDITEUR DE COULEUR VERTE JAQUETTE : NONRODHOÏD : NONSIGNET : OUIETAT : TRES BIEN – LEGER DEBUT DE FRAGILISATION LIAISON DOS AVEC LES 8 PREMIERES PAGES MAIS L'ENSEMBLE EST MANIPULABLETHEME (S) : COUTURE – BRODERIE – TAPISSERIE – TRICOT – CROCHET – MACRAME – FILET - DENTELLESPARTICULARITE (S) : OUVRAGE DE REFERENCEENVOI : EN COLISSIMO 8,80 EUROS SI VOUS SOUHAITEZ DES INFORMATIONS OU PHOTOGRAPHIES COMPLEMENTAIRES N'HESITEZ PAS !!!!ON PEUT PARLER DE TOUT, MÊME DU PRIX MAIS FAISONS LE DE FACON COURTOISE ET RAISONNABLE …RESUMEL'auteur s'est donné comme objectif de constituer un recueil complet des ouvrages de dames (travaux à l'aiguille). Elle propose ici le résumé de connaissances acquises par une pratique constante ainsi qu'un moyen pour les dames et jeunes filles de s'instruire elles-mêmes. Cet ouvrage a connu un succès considérable et a fait l'objet de nombreuses éditions et de traductions.Thérésa Maria Josepha von Dillmont naît à Vienne le 28 octobre1846. Elle est la dernière d'une fratrie de cinq enfants. Son père Ferdinand von Dillmont, noble de Kromtadt, embrasse la carrière militaire puis intègre le génie civil. Il épouse Franziska Schewndtenwein en 1838. La famille habitera Giebenburgen jusqu'à la mort de Ferdinand, en 1857. Franziska et ses enfants s'installent à Vienne et la mère de Thérèse demande à l'empereur François Joseph, de pourvoir à l'éducation de ses filles, comme c'était la coutume, quand il s'agissait d'orphelines nobles. Thérèse et sa soeur Franziska sont admises, en 1864, à l'Académie Royale de Broderie de Vienne, fondée par l'impératrice Marie-Thérèse. Thérèse y suit des cours avec les plus grands artistes brodeurs. Très tôt, elle montre des prédispositions exceptionnelles pour la broderie d'art et se fait remarquer par ses dons brillants. Ses études terminées, elle ouvre avec Franziska, qui prend le nom de Fanny, un magasin de broderie et de passementerie et y donne des cours. Fanny restera à Vienne, où elle publiera deux ouvrages sur le crochet, sous le nom de Fanny von Dillmont. Elle mourra en 1920 et sera enterrée à Wiener Neustadt.Au cours de son voyage à Paris, pour l'Exposition Universelle de 1880, où elle accompagne la Directrice de l'Académie Royale, Emilie Bach, Thérèse fait la connaissance de Jean Dollfus Mieg, Directeur des entreprises Dollfus Mieg et &. Outre la sympathie immédiate qui va les rapprocher, Jean Dollfus va très vite comprendre l'intérêt d'une collaboration professionnelle, avec cette jeune femme exceptionnellement douée et à la créativité féconde. En effet, il ne suffit pas de fabriquer et de vendre du fil. Encore faut-il fournir à la clientèle, l'idée qui va avec. Et cela, Jean Dollfus Mieg va très vite le comprendre. Thérèse de Dillmont est la seule qui puisse amener la marque à explorer de nouvelles sources d'inspiration. Jean Dollfus persuade Thérèse de venir s'installer en France et de travailler pour lui. Elle s'installe à Dornach, petite ville près de Mulhouse, et avec la collaboration étroite et le financement de DMC, fonde sa propre école de broderie.Par contrat, elle devient la créatrice attitrée de la maison DMC. Dans ce contrat, daté du 26 octobre 1884, dont l'original n'a pas été encore retrouvé, une clause stipule qu'il lui est interdit de se marier tant qu'elle travaillera pour la marque. Cette clause inhabituelle était-elle motivée pour ne pas perdre, par le mariage, le patronyme de Dillmont, indissociablement lié à la marque DMC ? Nul ne le sait. Thérèse de Dillmont va pendant dix ans, se consacrer entièrement à DMC, en imaginant et créant d'innombrables modèles pour l'aiguille, le crochet ou la dentelle, des études de points, des motifs de broderie ou de tapisserie. Ces essais sont visibles sur la collection dite « des Cadres Noirs » de la Collection DMC, aux Archives Municipales de Mulhouse. Outre ses études et ses recherches, Thérèse de Dillmont va collecter dans le monde entier, des exemplaires de broderies locales, de tissus folkloriques et de motifs ethniques, qui lui serviront, ainsi qu'à ses élèves, d'inspiration ou de bases de travail.Mais sa plus grande réalisation reste la rédaction de l'Encyclopédie des Ouvrages de Dames, publiée en 1886, à plus de deux millions d'exemplaires, et traduite dans dix sept pays. Cet ouvrage rassemble le résultat de ses nombreuses années d'études et de recherches, inspirées par la broderie populaire. Il enseigne aux femmes comment broder, crocheter et réaliser avec art, des centaines de modèles par le biais de dizaines de techniques. En 1889, Thérèse de Dillmont épouse l'homme d'affaires Joseph Friedrich Scheuermann et renonce à son partenariat professionnel avec DMC. Victime de l'épidemie de grippe qui sévit à cette époque, elle meurt, 4 mois plus tard, le 22 mai 1990, à Baden-Baden. Elle y sera inhumée jusqu'en 1909, date à laquelle ses cendres seront transférées dans le caveau familial de Wiener Neutsadt. C'est une de ses élèves, qui reprendra la direction de l'école de Dornach et poursuivra l'enseignement de sa fondatrice.Pour rédiger son Encyclopédie des ouvrages de dames, Thérèse de Dillmont s'est, très certainement, inspirée d' « Ouvrages nouveaux de style ancien » écrit par Emilie Bach, directrice de l'Académie Royale. On lui doit également « Album de broderies au point de croix », « La broderie sur lacis », « Alphabets et Monogrammes », « Le macramé », « Le filet Richelieu », « La broderie au passé », « La soutache et son emploi ».